- Photographies personnelles des régions de la Margeride à l'Aubrac et surtout les grands plateaux calcaires qui font suite ( et fin ) aux grands Causses -
dimanche 2 mars 2025
vendredi 13 décembre 2024
L'hiver du sortilège - ( RC )
Là où les arbres se penchent,
c'est l'hiver du sortilège.
Tout s'efface sous une couverture blanche
qui recouvre tout, silencieusement
entre Sauveterre et Méjean,
vêtus de leur manteau de neige...
mardi 24 septembre 2024
dans un temps suspendu, indéfini - ( RC )
Les plaies du sol saignent de leurs veines:
des précipices, des abîmes
des roches qui les surplombent
de gardiens du temps,
inamovibles.
Les vautours s’en font refuge
surveillent les vallées profondes,
les minces filets d’eau
brillant comme argent.
Tout cela se passe de paroles,
qui de toute façon,
ne trouveraient pas d’écho
aux extrémités opposées des causses,
désaccords de nue solitude.
Il n’y a que la neige
pour lui donner une unité:
l’un après l’autre, les reliefs en sont recouverts:
elle panse les blessures
même de façon provisoire:
chaque petit grain minuscule s’accrochant
à l’immobile, rejoint son semblable
pour étendre sa lingerie immaculée.
Cela sans le moindre bruit.
A l’orée du bleu, le ciel disparaît
derrière un rideau gris,
d’autant plus gris que le blanc
répercute dans son velours
la moindre lueur.
Il semble à portée de main
et la lumière est en sa demeure
celle des choses occupant tout l’espace,
trop grand sans doute pour nous,
car tout s’efface,
comme si plus rien ne subsistait
sous la surface unie,
vierge de toute présence,
dans un temps suspendu, indéfini.
samedi 10 août 2024
dans un temps suspendu, indéfini - ( RC )
photo Michel Séguret - " au bout du champ" ( causse Méjean )
Les plaies du sol saignent de leurs veines:
il y a des précipices, des abîmes
où les roches qui les surplombent
ont l'air de gardiens du temps,
inamovibles.
Les vautours s'en font refuge
et surveillent les vallées profondes,
les minces filets d'eau
brillant comme argent.
Tout cela se passe de paroles,
qui de toute façon,
ne trouveraient pas d'écho
aux extrémités opposées des causses,
désaccords de nue solitude.
Il n'y a que la neige
pour lui donner une unité:
l'un après l'autre, les reliefs en sont recouverts:
elle panse les blessures
même de façon provisoire:
chaque petit grain minuscule s'accrochant
à l'immobile, rejoint son semblable
pour étendre sa lingerie immaculée.
Cela sans le moindre bruit.
A l'orée du bleu, le ciel disparaît
derrière un rideau gris,
d'autant plus gris que le blanc
répercute dans son velours
la moindre lueur.
Il semble à portée de main
et la lumière est en sa demeure
celle des choses occupant tout l'espace,
trop grand sans doute pour nous,
car tout s'efface,
comme si plus rien ne subsistait
sous la surface unie,
vierge de toute présence,
dans un temps suspendu, indéfini.
dimanche 3 août 2014
Aubrac
La cascade du Deroc sous plusieurs aspects,
la ferme en contrebas ( photos de 2003)

de solide piliers en granite pour ferrer les boeufs: le ferradou
Aspects de lumière frisante.. C'est le soir
A Rieutord
L'Aubrac, par temps d'hiver
Soir, fin d'hiver, il reste quelques plaques de neige.
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L'ensemble de ces photos est de 2013
samedi 12 avril 2014
Mont Lozère, sentinelle
fontaine à Chadenet
arc de granit à L'Hopital
reste de mur à l'Hopital
Printemps au mont Lozère: L'Hopital
et bien sûr la neige, qui s'attarde sur les hauteurs... (photo de 2009)
mardi 17 décembre 2013
L'Aubrac sous la neige, selon Lionel Orriols
seuls quelques éléments graphiques viennent animer les compositions...
les plateaux de l'Aubrac se prêtaient donc particulièrement à ceci...
voir son exposition à la maison consulaire de Mende
et dont un certain nombre de photos sont re-visitables sur ce site
