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dimanche 2 mars 2025

Où trouver encore du bleu si le ciel nous abandonne ? - ( RC )


photographe non identifié


 Où trouver encore du bleu
si le ciel nous abandonne ?
-
           Faire l'ascension des collines,
           quitter les plaines
           pour les pentes de basalte
    et de granite,
où une mer de pierres
surgit au détour du chemin.
-
La plateau de l'Aubrac
        est celle du vent
           et de la solitude.
Un peu de neige y est restée
malgré une douceur inhabituelle
en ces mois d'hiver.
-
Au lointain,       les monts du Cantal
                      surgissent à l'horizon,
attirant les regards
étincelants de leur blanc.
-
On ne trouve ses repères
qu'avec une croix solitaire
des bouquets de pins épars,
quelques burons
sur les promontoires
aux toits montant du sol.
-
Nous sommes sur le côté ombre
              et l'ocre de la pierre
            laisse la place au bleu
qui s'empare aussitôt
des empreintes de nos pas...



RC

vendredi 13 décembre 2024

L'hiver du sortilège - ( RC )




Là où les arbres se penchent,
c'est l'hiver du sortilège.
Tout s'efface sous une couverture blanche
qui recouvre tout, silencieusement
entre  Sauveterre et Méjean,
vêtus de leur manteau de neige...



texte   R Chabrière -  décembre 2024

vendredi 1 mars 2024

Sur le fil d'une rencontre invisible - ( RC )

 


        photo perso -   site de Montbrun, vallée du Tarn–

Je suis  sur le fil,                                         d’un tracé invisible.
Il est  sous mes pieds,                               mais abrité d’ombre
Et de terres,                          croisées sous la coupe de l’hiver.
La mer y a habité,                      pesé de son poids de vagues
Contourné des falaises et des îles
Déposé son lit de calcaire,                              sous des ciels de plomb,
Avant que le sol ne penche,                               et que l’eau ne reflue,
Comme ont reflué les siècles, perdus dans la mémoire du monde…

Je suis  sur le fil,                         d’une rencontre invisible,
Où les pierres se confrontent,        les torrents se ruent,
Et les chemins s’enroulent,      sur les crêtes de vertiges,
Si nous allons de ce pas,                  sur la croupe ouverte,
Où la droite, n’a jamais  de prise, aux chutes des pentes,
De l’Aubrac aux Cévennes,      que parcourent, attentifs,
Beaucoup plus souvent,               vautours que goélands,
Au dessus des lèvres ouvertes,   des méandres du Tarn…

Ce ne sont pas les amours  splendides
Des légendes bretonnes,   marquées de la rage des pluies,
–                         Et des voiles qui claquent,
Au plancher  liquide, d’une mer grise,aux promesses de pêche
Mais le territoire,                      tourmenté de vallées profondes,
>           Disputant ses ombres  à la rudesse du causse,
Où de fermes de pierre,                              en vaisseaux désertés
Sont gardés de ruines  rocheuses,             les lèvres hautaines.

en  « réponse », à un texte  de Xavier Grall

ESCALE EN LEON