lundi 27 avril 2020

Champerboux et Chanac


Champerboux est ce petit  village caussenard  typique du causse de Sauveterre. C'est le  royaume de la pierre calcaire, dont on a fait de nombreux  murs en pierre  sèche, mais  aussi des  toitures. Il est distant d'une  quinzaine  de km au sud de Chanac, à l'ouest du département  de la Lozère.

Le socle de la  croix  de chemin,. Pour une  fois  la lumière  frisante  révèle de façon évidente les personnages gravés " primitifs",  au pied de la croix. Voir  aussi  la  croix  du Buffre,  sur  le causse  Méjean, qui comporte  aussi ces sortes  de personnages, mais  en relief, sur  un socle  arrondi.


Chanac  tête  de la  fontaine ( proche  du donjon )...  probablement un remploi d'une  sculpture médiévale.


Le cimetière  de Chanac   avec  son lot de bonnes  surprises pour  le photographe !


Dans le parcours  des chemins, au sud  de Chanac,  de nombreux  restes  préhistoriques,  dont  ce  dolmen à entrée  coudée.



mercredi 24 juillet 2019

d'autres pas en Arles

Le bar de nuit ( le jour ) -  toutes  photos   07- 2019
 kumquats

 cour intérieure  d'une  galerie  de photos


 Avis à la population !

encadrement  d'ocre

Hello Kitty au séchage


le photographe photographié

 sur les quais  du Rhône  ( la  digue )




Arrêt minute  en face  du musée Réattu
une des photos qui s'exportent  dans les rues

une photo d'Helen Levitt  en set de table

samedi 29 juin 2019

Arles, le soir

Je pensais  avoir  égaré  ces photos  prises  il y a sept ans...  finalement  "retrouvées"



et bien voila  une  occasion de les faire  "renaître"...






ce qui permettra  de faire  le lien  avec l'article  sur Montmajour,  visité lors  des rencontres photographiques

 un salut de la lune  !







 les arbres mangent  les pierres



 Les  arènes, à la tombée de la nuit..,
mais  avec cette lumière  particulière  de novembre,  même un simple portail métallique  prend  de l'intérêt.

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samedi 3 novembre 2018

Chanac, l'église du XIIIè s

L'église  ( souvent fermée ) comporte des chapiteaux très particuliers,  dont j'ai fait dans le temps  quelques croquis  ( plus parlants  que  si je les avais faits en photographie ).-> peu de lumière... difficulté à réaliser des mises au point correctes...

Certains ont été  retranscrits ensuite en version " aquarelle"...


 un petit "mix" fantaisiste à partir des dessins que j'ai "extraits"



autour de l'église le cimetière comprenant  des tombes aux inscriptions partiellement  effacées,  et ces étranges blocs de résine aux fleurs prisonnières



et ce curieux vitrail placé au-dessus de la porte

samedi 20 janvier 2018

Le corps d'un gisant - ( RC )




Mejean  Causse   -  10.JPG

photo perso – causse Méjean  Lozère  2016






Les collines s’offrent,
couchées en travers de l’horizon   .
Leur attitude a celle du corps
d’un gisant,                     endormi
sous le soleil comme sous la pluie ,
avec une robe d’herbes et de pins.

          – Il attend de se réveiller –
après avoir dialogué des millénaires,
       avec les aubes, 
       et ombres furtives .
Celles qui survolent,       sans s’arrêter,
causses          et falaises de pierre .

        Le parcours des nuages,
ne laisse de leur passage
qu’une trace effilochée ,
une sorte d’image du vent ,
-   de celle qu’on ne peut saisir,
ni déchiffrer le message.

On pense les pentes        immobiles : 
elles le sont en quelque sorte,
à notre échelle de temps ,
      mais ce sont des vagues,
et elles déferlent,     rebelles,
sous le ciel oublieux.

Contrairement aux gisants
soulevant les plaines,
        le ciel n’a pas de mémoire ,
et varie               au jour le jour .
Il ne fait pas mystère
de son indifférence.

Que ce soient des périodes gaies
ou attristées par des guerres ,
         des catastrophes,
il ne se souvient de rien.
Il n’est la proie ni du malheur,
ni de la joie .

Alors que la roche
se referme sur ses blessures :
le sol conservant en profondeur,
intact        – le livre de la terre    ,
peuplé de grottes souterraines,
et d’espèces fossilisées.

Souffre-t-elle
du passage du temps ?
En est-elle prisonnière,
ou conserve t-elle
       des êtres de pierre 
dont la légende s’éternise ?

Il suffit de vouloir la lire,
d’aimer les vallées verticales,
de capter le pinceau de lumière
qui les sculpte, et les fait basculer
dans d’autres saisons,
           comme dans d’autres mondes .


RC – juin 2017