le four communal du village
- Photographies personnelles des régions de la Margeride à l'Aubrac et surtout les grands plateaux calcaires qui font suite ( et fin ) aux grands Causses -
dimanche 13 mars 2011
jeudi 10 mars 2011
En Barque ( du site poétique "Abadon")--- ---> cliquer sur le titre
Le texte est ici mais le corps du texte est ailleurs et ne se laisse jamais atteindre. ( Cl Louis Combet )
en barque dans les trépidations du film où gît le mort,
encrypté avec ses boîtes de temps et ses bobines à ombres,
et ses dames regardant du haut de la montagne,
accélérées au point déclive toujours,
quand le plan s’effrite,
qu’il rouille au bout des doigts d’une vieillesse inconsolable
Michèle Dujardin
encrypté avec ses boîtes de temps et ses bobines à ombres,
et ses dames regardant du haut de la montagne,
accélérées au point déclive toujours,
quand le plan s’effrite,
qu’il rouille au bout des doigts d’une vieillesse inconsolable
Michèle Dujardin
.... la suite, tout aussi belle est à lire sur le site d'Abadon ( cliquer sur le titre )
dimanche 26 septembre 2010
le hameau de la Croze - en aval de la Malène
Ce hameau, qui fait le bonheur des vendeurs de cartes postales, est situé au bord du Tarn, en aval de la Malène, vers " les détroits".
Ce hameau comporte un ensemble de 6 à 7 maisons, qui petit à petit suite à des abandons et rachats, ont fini par faire partie du patrimoine d'une seule famille...
Site spectaculaire, avec ses rochers parfois à forme humaine, cela vaut le déplacement.
Le beau hameau de la Croze, qui n'est accessible qu'en barque, a la particularité d'avoir été particulièrement bien restauré, dans un esprit "harmonieux de construction", comme ils disent.
Et pour le prouver, lors des journées du patrimoine, les propriétaires, ou leurs descendants organisaient des visites commentées des lieux, ... on y découvrait par la même occasion des personnes passionnées par leur environnement
La visite quoique payante, valait le coup, avec la découverte des recoins et de l'intérieur...
ce qui s'est concrétisé par un certain nombre de photos dont je livre ici quelques exemplaires....
et une petite "fantaisie"... dûe au montage en panoramique
Les toits en grosses lauzes calcaires, astucieusement et artistiquement assemblées pour épouser les courbes
samedi 21 août 2010
vendredi 20 août 2010
le monde existe
L'opposition n'est pas seulement dans les choses. Elle a passé dans les esprits. Le différend qui traverse le paysage et le dresse, en quelque sorte, contre lui-même, sépare le Caussenard de l'habitant des vallées. Ils sont partie prenante dans la lutte des contraires et le grand devenir.
Je partirai des Causses. C'est par là qu'on arrive avant de découvrir, béant, les gorges, lesquelles, par contre-coup, accusent la massive plénitude du plateau.
Le plus surprenant est encore que la vie ait pris pied sur ces esplanades élevées où elle s'obstine à braver l'aridité.
La sécheresse est sans remède sur ce socle poreux. L'eau du ciel le traverse et se perd. Partout, la roche claire affleure, pareille au pavement de quelque demeure bâtie jadis à une échelle énorme. On vient après, comme ces petits personnages, ces bergers d'Arcadie de la peinture classique qu'on voit se concerter, en chuchotant, au pied d'immenses ruines.
La terre, à peine ondée, n'offre ni protection ni replis. Ses rares concessions à la verticale, ce sont les gouffres ténébreux, les avens.
L'herbe rase, frissonnante, est celle des lieux où la vie, provisoirement, se tait, places fortes frontalières engourdies dans la paix, préaux des vacances rendus à la végétation poudreuse d'août grand-place dans l'attente des jours fastes et des bandes foraines. C'est ici le royaume du soleil, la cour où les vents se récréent, manœuvrent et tourbillonnent. On pense, par endroits sur le Méjean surtout, à quelque steppe des confins de l'Asie centrale, aux immensités où glisse, de loin en loin, la frise d'une caravane. De l'autre côté de l'abîme, sur le Sauveterre, les genévriers ont tenté l'incursion en ordre dispersé, en enfants perdus. Parfois, on hésite. Ce pourraient être, dans la brume du matin et, même, à midi, à travers le poudroiement des molécules de la lumière, les silhouettes arrêtées, circonspectes, d'errants sans bagages surpris sur ces glacis.
On voit mal parce qu'on voit loin, fort au-delà des distances auxquelles, ailleurs, on a accoutumé. On est sans repères, sans les maisons, les arbres à profil d'arbre, dressés sur un tronc, qui déploient un dais de branches avec, dessous, de l'ombre, un appui d'écorce douce où s'adosser. Le genévrier n'a pas de ces générosités qui sont l'apanage et la gloire du règne végétal. L'inclémence du sol ne le lui permet pas. Il garde ses distances, revêche, serré de pied en cap dans sa houppelande, sans expansion, sans interstice où puiser la fraîcheur, où trouver un abri. Il est, lorsqu'il y en a, l'expression congrue d'une terre à qui la terre manque, la figure chagrine de l'arbre lorsque, à bout de ressources, il se hérisse d'aiguilles et s'immobilise à l'écart, comme prêt à se retirer.
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On voit aussi, par lambeaux, le petit chêne tors, hirsute, et le pin noir d'Autriche, celui-ci engagé en masses, en ordre de bataille, comme son congénère maritime. Mais ce n'est pas une forêt qu'il forme, un univers habitable au plafond bas, cloisonné de verdures, palissé de troncs, où se réfugier quand le péril submerge la contrée. Le même principe d'opposition qui dresse le vide contre le plein, sépare l'eau de la roche et a lumière de l'ombre, ferme le bois. Sa lisière est impénétrable. Qn cherche en vain la porte dérobée qui mènerait, par des ayons discrets, pleins de caprices, à la clairière. A peine le tronc se détache-t-il du sol qu'il développe un appareil épais de branches Pour garder ses distances. On ne passe pas. On n'entre point dans ce fouillis sans élévation. L'échange n'a pas cours.
Le bois n'est pas dispensateur de la richesse rare, élaborée, toujours un peu magique, qui complète et rehausse l'abondance monotone des champs : les baies, le frais, les simples, la résine, le champignon, les contes et les songes, les secrets, le salut enfin, lorsque l'espace découvert, soudain, a nom surprise, danger, perdition.
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mercredi 18 août 2010
Sauveterre et sa ferme , vue avec des saisons différentes
de l'hiver à l'automne, les vaisseaux de pierre, et les paysages modelés par la lumière, font de cet endroit, Sauveterre, le tout petit village qui donne son nom au causse le plus au nord des grands Causses, un site particulièrement magique, et hors du temps.
la la façade sud de cet ensemble, selon des lumières différentes. façade sud de cet ensemble, selon des lumières différentes...
samedi 19 juin 2010
ciels de soir de juin
Un exemple des éclairages si particuliers que l'on trouve en Lozère, lors des jours "orageux", une épaisse couche de nuages, et une trouée, qui permet d'avoir d'effet d'un projecteur géant, effet accentué par les reliefs où des plans se trouvent illuminés ou dans l'ombre, selon...
Il s'agit ici du lion de Balsièges ( vallée du Lot), les photos ont été prises hier, 18 juin 2010, et conçues pour mettre en valeur les contrastes.
Et, en vue panoramique, ça donne ceci..
Clic sur l'image pour la voir en plus grand, 2è clic sur celle-ci pour la voir en taille originale...
Et ,prises à partir du même lieu, mais vue légèrement plus à l'ouest, cette photo dont j'ai publié l'article sur "art et tique et pique et mots et gammes"
mardi 1 juin 2010
De Chanac à La Canourgue: Grandlac
Dans la partie méridionale de la Lozère, sur le causse de Sauveterre, voir cette solide batisse fortifiée ( commune de Laval-duTarn ) avec petites tourelles d'angle, dont la base "haute" est ornée d'une figure sculptée grimaçante......
Mais qui ne semble pas conçu pour la défense, ( pas d'archères, ni meurtrières, ni machicoulis)...
et donc
je suis tombé sur ce blog d'une américaine, je crois, qui parle de ce lieu solitaire... avec de belles photos aussi, et surtout une visite de l'intérieur, que lui a proposée le propriétaire occupant.....http://hiddenpasseges.blogspot.com/2010/05/grandlac-fortified-farm-house-1500s.html
Voila les miennes.( les moins colorées), celles avec un beau ciel bleu proviennent d'un scan d'un livre sur la Lozère.....
--------------- il faudrait que j'y retourne...
Une ferme, toujours active y est accollée... à l'origine, il s'agissait peut être d'une grange fortifiée, vraisemblablement construite, comme celles de l'Aveyron aux (4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle). Classé monument historique.
Voir en Aveyron la ferme-chateau de Galinières, au Nord-est de Rodez
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mercredi 16 décembre 2009
Chanac les chapiteaux historiés
Peu de personnes connaissent ( outre les fidèles ), l'intérieur de l'église de Chanac, - Lozère - vallée du Lot....
Celle ci semble datée du XIIIè siècle, et comporte des chapiteaux animaliers remarquables, des têtes sculptées, dont je fais référence dans mon autre blog , avec des dessins que j'ai faits sur place ( cliquer sur le lien ).
L'intérieur comporte également un retable ( style baroque XVIIè XVIIIè siècle) provenant du château
( ancienne résidence d'été des évêques de Mende ) - dont il reste apparent le Donjon, - voir photo ci-contre escalier menant au sommet du donjon...
surplombant le village.
A noter que certaines maisons du quartier haut ( place du Plo), conservent des vestiges importants témoignant de l'existence de ce lieu important : chapiteaux, escalier monumental, cheminées...
jeudi 5 novembre 2009
Le Cénaret en fin octobre
Le Cénaret se situe au dessus du village de Barjac, dans la vallée du Lot, à l'ouest de Mende. Un petit hameau groupant des maisons typiques dont certaines bien rénovées, se groupe au pied de la roche, dont la verticalité et l'étroitesse impressionnent. L'ensemble bénéficie d'une vue exceptionnel sur la vallée, ainsi qu'au-delà, vers Chabrits et du début des monts de Margeride ( au Nord).
plus tard, en août 2010, je suis retourné dans ce lieu magique...; pour trouver d'autres éclairages et points de vue,...........> cette fois ci je suis sur le mini-causse qui domine la falaise du Cénaret...... comme on peut le voir avec les photos précédentes, c'est une muraille dressée, mais d'assez faible épaisseur
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