Il faut capter les mots au vol
avant que les hirondelles ne les rattrapent.
Ce sont des instants suspendus
où , même les pieds ne touchent plus le sol.
On attend que survienne un nuage,
qui masque l’écriture lourde du soleil,
pour s’en aller cueillir des cailloux
ou quelques fleurs séchées.
Poursuivre la route,
serpenter sur les balcons du causse,
( et peut-être insérer une phrase,
aussi longue qu’une sieste inachevée )….